Samedi 31 Août 2019 - Hernani > Tolosa  - 21 km
2ème étape



 

    Proverbe basque
    "L'eau coule, les gens parlent, et le vent souffle"

 



Iglesia de San Juan Bautista à Hernani


Comme c'est tentant le matin de cueillir une pomme même si elle est destinée à faire du cidre...


Les brebis ont de quoi brouter...


... Et les chevaux ne sont pas en reste...


Un chemin de promenade à Andoain


Le rio Oria


Traversée de sites industriels...


Devant les immeubles, chacun a sa poubelle...



Un peu avant Tolosa, je longe le rio Oria



Accueil à l'entrée de Tolosa


Tolosa


Décorations multicolores dans les rues...


Le marché du Tinglado


Iglesia de Santa María


La plaza del Ayuntamiento


Le Tinglado côté rio Oria


Un funambule...


Le rio Oria sert de lieu d'entraînement pour les apprentis funambules...


Une décoration à l'entrée de la vieille ville


Tolosa est une cité qui a beaucoup de charme...



 


    .....Les pèlerins poursuivaient leur route vers Andoain, à l'époque municipalité de Donostia Saint-Sébastien
    qui portait le nom
    de Leysaur, et qui possède une belle église de jaspe, baroque du 18ème siècle, dédiée à
    Saint-Martin de Tours.
    Tout près de Tolosa, il y avait Villabona, petite ville formée d'une seule rue où les
    pèlerins pouvaient visiter l'ermitage de
    Saint-Jacques et disposaient d'un hôpital.
    Il y avait également un hôpital pour pèlerins à Tolosa, qu'Alphonse X le Sage fit
    fortifier, en faisant dévier
    le cours du fleuve Oria, afin de faciliter sa défense et assurer ainsi la libre circulation de marchandises
    jusqu'à Donostia et Hondarriba.  Il semble y avoir existé également une croix de chevaliers templiers et un ermitage de
    Saint-Jacques dans lequel était vénéré une très ancienne image de l'apôtre....
     



    Je sors à 7h de la Pension. Le bar que mon hôtesse m'avait indiqué comme étant ouvert de bonne heure est fermé.
    J'achète à un kiosque à jounaux de l'eau et un jus d'orange et je m'assied sur un banc pour un semblant de petit-déjeuner

    avec une barre de céréales que j'ai toujours en réserve. Je monte vers l'église Saint-Jean Baptiste située sur une belle place,
    je passe sous une arche et après une descente en escaliers, je me trouve dans une zone de circulation entre autoroute et
    voie ferrée. Heureusement, assez rapidement j'arrive dans un sous-bois sur une petite route qui longe un arroyo.
    C'est  vert et tranquille. Le temps est nuageux et humide, mais pas de menace de pluie.

    Je traverse le premier pueblo Urnieta et je continue entre voie ferrée et zone industrielle. L'itinéraire suit des piste cyclables

    et piétonnières ce qui à l'inverse de l'étape d'hier est sans aucun dénivelé...
    Arrivé au 2ème pueblo Andoain, je m'arrête dans un bar prendre un vrai petit-déjeuner avec cafe con leche, pain, beurre et
    confiture. L'église de cette localité, Saint-Martin de Tours est fermée.

    Le reste de l'itinéraire offre peu d'intérêt. C'est un long cheminement entre rio Oria et voie ferrée le long de zones commerciales
    ou industrielles. Cependant la voie piétonnière est pourvue de bancs et de points d'eau et la marche ne présente pas de
    difficultés. Je traverse encore 2 pueblos Villabona et Anoeta toujours avec le même genre de parcours.
    C'est une région très industrialisée et assez riche de par les emplois qu'elle suscite. C'est pour moi une découverte, m'attendant
    plutôt à ne traverser que des zones de cultures et de pâturages.

    J'arrive à Tolosa vers 14h et après un verre de vino blanco et des tapas dans un bar, je vais directement à l'Hostal où j'ai réservé
    une chambre. Le patron qui m'accueille est sympathique. Je vais prendre un bon temps de repos avant d'aller visiter cette cité

    qui est très animée en ce samedi soir. Je vais du côté du Tinglado, cet ancien marché du 18ème siècle le long du rio Oria.
    Il y a beaucoup de monde et des jeunes s'exercent à marcher sur des filins tendus au-dessus de la rivière.
    Je trouve ensuite une taberna où je bois un apéritif en attendant le dîner servi à 20h30. Puis retour à l'Hostal et dodo à 22h00.

 

Hébergement à Tolosa : Hostal Oyarbides - Tél. 943 67 00 17
1 Plaza Gorriti,  à l'entrée de la ville près du pont sur le rio Oria
Chambre avec SDB pour 30 € -
C'est très bien et bon accueil...
4 coquilles



                                                                    Tolosa au bord du rio Oria



    Azur au Pays Basque

    C’est la saison divine et fraîche
    Où l’on croit tout ce qu’on vous dit ;
    L’air est bleu comme une dépêche,
    Le ciel bleu comme un paradis ;

    Le saule défend que l’on pleure ;
    Le soleil dit : N’allez jamais
    Chercher midi à quatorze heures ;
    Les petits arbres des sommets

    Semblent rangés par des archanges
    Sur une table de gazon ;
    Chaque oranger a dix oranges,
    Chaque village a dix maisons ;

    Dans l’arbre une voix infinie
    Ne va durer que quelques jours ;
    Les cigales ont du génie ;
    La rose est la fleur de l’amour ;

    Les plus méchants barreaux des grilles
    Ont des sourires de jasmin ;
    L’école des petites filles
    Donne sept ans au vieux chemin ;

    Le ciel tendre n’a pas un voile ;
    Les peupliers ce soir pourront
    Chanter la romance à l’étoile
    Qu’ils touchent presque avec leur front ;

    La lumière n’a pas un masque,
    Et la campagne dit : Vraiment,
    Il n’y a que ce pays basque
    Qui soit si triste et si charmant…

    Demain la fête d’Espelette
    Vendra ses raisins andalous ;
    Si la montagne est violette
    C’est que le vent vient d’Itxassou…

    Quelle douceur ! quelle faiblesse !
    Un insecte miraculeux
    Prétend qu’à jamais on le laisse
    Dormir au fond d’un iris bleu ;

    L’ortie a rentré tous ses ongles ;
    Dans l’herbe qui monte aux genoux
    On lit Le livre de la Jungle
    Au milieu des gueules-de-loup ;

    La couleuvre, dans les pervenches,
    N’est plus qu’un collier endormi ;
    On se confie aux moindres branches ;
    Les animaux sont des amis ;

    Le soleil aux balcons s’attarde ;
    Les maisons ne sont plus soudain
    Que des images qu’on regarde,
    Car on habite les jardins ;

    Un chant tremblant comme un mensonge
    Passe au loin dans le soir tombant.
    Les cœurs s’embarquent sur les songes…
    Un manteau reste sur un banc…

    Et tous les ciels, toutes les roses,
    Prennent, pour mieux nous attendrir,
    Cet aspect déchirant des choses
    Qui deviendront des souvenirs !

    Rosemonde Gérard Rostand
     

 Etape suivante 

 Retour à la page des étapes