Lundi 14 Septembre 2009 : Embouchure de l'Ebre > Deltebre > Sant Carles de la Rapita  - 33 km

 


C'est le chemin qui nous appelle

C'est le mystère qui nous attend.

Que l'aventure sera belle

Le bonheur est à bout portant!

 

Texte trouvé dans le site "Chemins empruntés"
 




Mes amis catalans José et Mercedes m'accompagnent jusqu'au point de départ du chemin
qui se trouve  10 kms avant Deltebre en un lieu appelé "Muntell de les Verges".
 

            
Je suis au point zéro.

 

 
Dernière accolade avec José qui a été mon compagnon de Chemin sur la Via de la Plata en 2008

 


L'embouchure de l'Ebre

 


Je prends l'embarcadère pour traverser l'Ebre entre Deltebre et  Sant Jaume d'Enveja

 


Ensuite la route sera longue, par une assez forte chaleur, le long de petites routes goudronnées
où passent des machines agricoles imposantes qui moissonnent les rizières qui s'étendent
de part et d'autre à perte de vue...
 


La température monte jusqu'à 37 °.  Mon sac me paraît bien lourd, j'ai mal aux jambes
et les kilomètres sont longs sur ces longues lignes droites avec comme seul décor ces immensités de rizières.
Il y a aussi les camions qui font le va et vient pour transporter les tonnes de riz que l'on voit ensuite
étalé en monticules sur des aires en ciment


J'arrive enfin en vue de Sant Carles de la Rapita. Il est 18h.
Cette première étape était un peu trop longue. J'ai surestimé mes capacités.
De plus, moi qui était si fier de n'avoir attrappé aucune ampoule au cours des 1000 km
de la Via de la Plata en 2008, j'en ai une qui s'est invitée sur mon talon droit au cours des derniers kms.
Petit rappel à l'humilité !...

 


Hébergement à la Pension Casa Albert - Douche-wc-air conditionné-télévision
Très propre - Pour 20 Euros  - Dîner servi à la Pension

3 Coquilles
 

 


De poussière boue soleil et pluie
Est fait le chemin de Saint Jacques
Des milliers de pèlerins et un millier d’années.
Pèlerin, qui t’appelle ?
Quelle force occulte t’attire ?
Ce n’est pas la voûte étoilée
Ni les hautes cathédrales
Ce n’est pas la rudesse navarraise
Ni le vin de ceux de la Rioja
Non plus que les fruits de mer de Galice
Pèlerin, qui t’appelle ?
Quelle force occulte t’attire ?
Ce ne sont les gens sur le chemin
Ni les traditions campagnardes
Ce n’est l’histoire ni la culture
Ni le coq de la Calzada
Ni le palais de Gaudi
Ni le château de Ponferrada.
Moi, je vois tout sur mon passage
C’est un plaisir que de tout voir.
Mais la voix qui m’appelle
Je la sens plus profonde
La force qui me pousse
La force qui m’entraîne
Je ne sais la nommer
Seul celui d’en haut le sait
.
 

Texte lu sur une stèle aux abords du refuge municipal
de Merida sur la Via de la Plata
 

 

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