
Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore
Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
C'en est fait à présent des funestes pensées,
C'en est fait des mauvais rêves, ah ! c'en est fait
Surtout de l'ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l'esprit sans l'âme triomphait.
Arrière aussi les poings crispés et la colère
A propos des méchants et des sots rencontrés ;
Arrière la rancune abominable ! arrière
L'oubli qu'on cherche en des breuvages exécrés !
Car je veux, maintenant qu'un Être de lumière
A dans ma nuit profonde émis cette clarté
D'une amour à la fois immortelle et première,
De par la grâce, le sourire et la bonté,
Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces,
Par toi conduit, ô main où tremblera ma main,
Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses
Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ;
Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.
Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu'elle m'écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis.
Paul Verlaine - Recueil : La bonne
chanson (1872).

Les derniers vignobles sous un ciel moutonné...

 Ça y est ! l'astre solaire a émergé...
 La photo qui par magie devient un tableau !
 Que ces chemins sont agréable sà parcourir...
 Une allée au milieu de rangées d'amandiers...


La Casa de Matallana
 On a quitté les vignobles pour un environnement verdoyant au milieu des chênes et des pins...
 Un abri de berger ?
 La végétation devient plus diversifiée...
 Longue piste au milieu des chênes verts...
 Je parcours la fin de l'étape abrité sous mon parasol...
 La Iglesia de Campillo de Altobuey

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