Jeudi 30 Août 2018 - Viana de Mondejar > Cifuentes - 21 km
                    21ème étape





Las Tetas de Viana colorées par les lueurs de l'aube...








Le feu solaire est allumé...





Le Chemin contourne ces Tetas de Viana...








Descente vers Trillo par de jolis sentiers ombragés...


...avec au loin un vaste panorama...





Centrale nucléaire de Trillo


Dernière vue sur les Tetas de Viana





J'arrive au bord du
Rio Tajo...qui traverse la cité de Trillo


J'emprunte ce joli pont qui date du 16ème siècle..


La Iglesia de Trillo datant du 16ème siècle


Le
Rio Cifuentes en cascades au cœur de cette cité avant de se jeter dans le Rio Tajo


A la sortie de Trillo


Il ya tout au long du Chemin beaucoup de pruniers...


Ces niches... Entrées de caves à vins ou fours à pain ?


La Iglesia de Gárgoles de Abajo


Avec cette fontaine toute proche pour les ablutions matinales...


La Iglesia de Gárgoles de Arriba



Je retrouve le Rio Cifuentes


Un dernier champ de tournesols...


El Convento de Santo Domingo à Cifuentes


et la
Iglesia de El Salvador



Cifuentes


    Je quitte l'albergue à 7h exceptionnellement, car le début de l'itinéraire commence par un sentier sur lequel il vaut mieux ne
    pas se hasarder de nuit. Ce sentier est en ascension pendant un bon moment pour contourner les Tetas de Viana. Il y a un beau
    panorama sur ces deux petits monts qui dominent tout l'environnement. Puis il y a une descente par de jolis sentiers ombragés
    et des pistes jusqu'à Trillo (Camino de Viana de Mondéjar). Arrivée à cette localité je passe sur le pont qui enjambe le Rio Tajo.
    Je prends un petit-déjeuner au bord du Rio Cifuentes qui descend en cascades des hauteurs pour se jeter dans le Rio Tajo.

    Superbe spectacle ! Puis l'itinéraire jusqu'à Cifuentes est assez varié, tantôt le long du Rio Cifuentes, tantôt sur des pistes
    ombragées ou des pistes qui passent entre les champs. Il y a encore pas mal de dénivelés qui se succèdent... Je traverse le
    premier pueblo Gárgoles de Abajo, où je fais une pause avant de descendre traverser à nouveau le Rio et continuer vers
    Gárgoles de Arriba où je m'arrête dans un bar boire un coca. Je traverse à nouveau ce Rio et je termine l'étape en suivant
    la carretera jusqu'à la localité de Cifuentes.

    Je vais directement à l'Hostal San Roque, où avant de monter dans ma chambre, je bois une bière accompagnée de tapas.
    L'itinéraire de cette étape était plutôt varié avec quand même quelques bons dénivelés, mais de beaux passages en sentiers
    ombragés, où le long du Rio Cifuentes. On peut dire que c'est une belle étape qui fait contraste avec les précédentes étant
    donné que l'on est dans une région beaucoup plus verte.

    Après un bon temps de repos je sors dans cette petite ville acheter au supermarché du dentifrice, du shampoing,
    des pruneaux, des biscuits et de l'eau. Ensuite je vais à la pharmacie où j'achète de la vaseline, de la pommade pour mon
    épaule et de l'aspirine. Je vais dans un bar boire un Tinto de Verano, et comme je ne trouve pas de restaurant, je retourne
    à l'Hostal San Roque où je mange des tapas accompagnés de Vino Tinto, et pour finir un Pacharan .

    Dans la nuit mon épaule me fait mal, je prends de l'aspirine qui n'a pas grand effet... Je dors peu... Je cogite et je crains que
    ce ne soit plus grave...
    J'irai demain matin au Centro de Salud pour avoir un avis médical et alors je déciderai de la suite...
     

 

Hébergement à l'Hostal San Roque
Paseo San Roque, 15 - Tél. 949 810 755
Chambre petite mais agréable avec SDB et Climatisation
20 euros
3 Coquilles



 


    Réincarnation


    Quand je reviendrai,
    si je reviens,
    passerais-je la même porte,
    verrais-je la même goutte de rosée
    le même arc-en-ciel,
    le même ruisseau jaillira-t-il
    dans le même village,
    la même fleur s' épanouira-t-elle
    que butinera la même abeille
    et de son miel comblera
    mon appétence déjà connue,
    mon coeur se mesurera-t-il encore
    aux montagnes,
    d'une identique douleur
    bâtirais-je une maison
    sur un sol de joie
    menacé d' angoisse ?

    Eftim Kletnikov
     

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