Lundi 14 Septembre 2015 : Avila

 


    Les deux Amours

    Quoi ! ton esprit,
    Seigneur, sur mes grabuges.
    Sur mes décombres clandestins.
    Pardon ! l'amour vainqueur ne m'était qu'un refuge.
    Déplaire à
    Dieu est tout ce que je crains.


    J'avoue, j'avoue (puisque l'aveu ça compte)

    j'avoue l'impudeur et la honte

    la chair, harpon terrible et l'assassin


    hélas ! mon
    Dieu, de tout ce qui m'est saint.


    J'avoue mon cœur craquant pour d'autres que pour vous


    Ah!
    Soyez-moi l'asile des vieillards et des fous.


    Déplaire à
    Dieu est tout ce que je crains.


    Plate est la vie sans portefeuille

    nul compte en banque

    plate est la poche comme feuille

    aux revers du veston voici passer les crins

    rien qui ne manque.


    Déplaire à
    Dieu est tout ce que je crains.


    Je prie qu'au moins cet amour me délaisse
    l'âge n'est plus pour moi des aubes et des nuits.
    Je prie ! si l'âge et
    Dieu veulent que l'on engraisse qu'aux gibets de
    Vénus on préfère l'ennui.


    Les
    Deux cavaliers sur la plage un grand arbre est sur le chemin
    l'amour balaie le rivage la mer attend leurs destins.


    Tu souffres si je t'abandonne je souffre en restant près de toi.
    L'amour passe comme un cyclone au vent le chêne reste droit.


    M'entendre dire que je t'aime est le plus grand bonheur pour toi
    et te le dire est un blasphème au nom de Jésus mis en croix.


    L'Amour, l'enfer, m'épouvantent les deux cavaliers sont morts,
    on voit leurs chevaux sur la lande la nuit quand il vente très fort......

    Max JacobPoèmes d’Amour
    (La suite en bas de la page)



L'une des 9 portes enserrées dans la muraille


La Puerta del Alcazar qui donne sur la Plaza Mayor


El Albergue de peregrinos


La Cathédrale (Catedral del Salvador de Ávila)


L'abside de la Cathédrale

   
La nef centrale de la cathédrale


Quelques scènes sculptées...









           
La Vierge et l'enfant                                              Sainte-Thérèse d'Avila




           
Deux statues représentant Saint-Michel terrassant le démon


Une vue d'ensemble de la Cathédrale d'Avila
 La plus ancienne cathédrale gothique en Espagne, construite entre le XIe et le XIVe siècle.
Plus ancienne, et par conséquent, moins ornée que beaucoup d'autres cathédrales gothiques espagnoles,
la cathédrale d'Avila a un portail gothique classique, comme à l'entrée de la plupart des grandes cathédrales françaises.
La cathédrale est également intégrée aux remparts de la ville, et possède un intéressant cloître du 16ème siècle.





                   
La Iglesia Santa Teresa                                                                                                    


La Basilica de San Vicente


A l'intérieur de la basilique, le cénotaphe des "Santos Hermanos Mártires" en pierre polychrome,
l'un des plus beaux exemples de sculpture romane.






Les 3 Rois Mages


Muraille de pierre
dureté !
Mon cœur s'envole
douceur !





    Je fais une petite grasse matinée, puis je descends vers l'Albergue Las Tenerias situé au pied de la muraille près du pont
    qui
    enjambe le rio Adaja repérer le chemin pour la sortie d'Avila demain matin. Ensuite je prends un bon temps pour visiter
    la Cathédrale qui est conçue à la fois comme un temple et une forteresse. Puis je descends visiter l'église Santa Teresa.
    A midi je vais déjeuner sur la plaza del Ayuntamiento (Plaza del Mercado Chico).

    L'après-midi, je vais à la bibliothèque municipale envoyer des mails et publier un article sur le site de notre Association

    du Var ainsi que sur Facebook.
    Ensuite visite de la Basilique Saint-Vincent et promenade sur les murailles d'où on a un beau panorama sur les alentours...

    En soirée, je vais dans les rues commerçantes acheter une paire de chaussettes pour remplacer celle que j'ai oubliée dans

    la Casa Rural de Don Fadrique et également un gilet car les matinées commencent à être plus fraîches !
    Le soir dîner dans un restaurant recommandé par mon hôtel "La Alcazaba".



Hébergement à Hostal San Juan - 3 Calle Comuneros de Castilla - Tél 920 25 14 75
Très central entre Cathédrale et Ayuntamiento
Nuitée 25 euros - Petite chambre très calme au 3ème étage
3 Coquilles
 


    Suite...

    Dieu pendu,
    Dieu vivant je puis parler encore. Étouffement n'empêche de penser.
    Mon âme est
    Dieu, celle que tu adores, mon âme est
    Dieu, écoutez-moi, vivants.
    Pardonnez tout ; le crime et l'adultère, voilà ma loi, la loi que
    Dieu nous donne.
    Prenez-les comme je vous pardonne.
    Voici la loi : la
    Vierge est votre mère.
    Saint
    Jean l'aimant recueille-la chez toi, comme en tous lieux la
    Vierge débonnaire sera reçue comme âme des vivants.
    Et vous
    Dieu
    Père n'abandonnant pas la terre, la terre crie : ne m'abandonnez pas !
    dans cette nuit où la France se terre, je dis, mon Dieu, ne l'abandonnez pas.
    «J'ai soif»... mon
    Dieu ! ce qui vous désaltère, c'est notre amour au vôtre répondant.
    Regardez donc au fond de mes artères, c'est votre nom qui coule avec mon sang.
    Tout est accompli, parole dernière.
    Vous avez soif ! voici que je vous offre, mon
    Dieu, mon corps jadis créé par
    Vous, qu'il n'y ait plus de zone limitrophe entre la croix et mes pauvres genoux.
    Mon
    Dieu ! j'ai peur !... ne vois-tu pas ta mère comme un métal par le chagrin raide.
    Mais son absence n'empêche pas qu'opère sa grâce en toi selon ton appétit.

    Depuis ce temps je vais au
    Saint
    Sépulcre : pleurer l'amour de mon
    Dieu torturé.
    C'est dans la grotte où l'esprit nous embusque qu'il faut aller quérir la vérité.
    Est-ce la place de
    Dieu sur cette dalle
    Voyez un peu l'étrange événement.
    Dieu quittant tout, ses couronnes pour venir là mourir comme un dément.
    Vous, habitant des siècles de la terre, vous qui naissez et mourez en pleurant,
    tournez tournez les yeux vers le
    Calvaire, et jusqu'au jour du
    Dernier
    Jugement.

    Le
    Dieu pendu ! c'est un cadavre !
    Les yeux vitreux et l'épaule en avant, défiguré par le fer qui le navre,
    les mains tordues, détendues et plissant
    [sous les clous], le corps marqué par les coups de lanières.
    Jusqu'à ce cri, il était bien vivant ; la vie de désir est partie d'un seul coup,
    reléguée aux rester debout car c'est bientôt jour de
    Pâques fleuri.


    D'où ? et d'où ? de partout ! je suis la connaissance ! la terre ? un diamant que les
    Dieux ont taillé et pourtant
    "Je" suis là au milieu des essences et des êtres vivants venus pour batailler.
    L'Esprit c'est
    Prométhée sur ta cime, ô
    Caucase vous anges ou démons, regardez-le de loin.
    J'aurais voulu toucher les pieds de cet esclave
    quand j'approchais de lui ce fut l'Autre qui vint.
    Prométhée dit :
    "Non, non, je suis l'arbre de science.
    Le chêne de
    Dodone est un métal de lance...
    Mes feuilles dans le vent disent tous les secrets."
    Quand j'approchais de lui l'Autre me dit
    "Pleurez !"
    Ce n'est pas de partout qu'arrivera la
    Science mais d'un
    Seul
    Corps ami qui fait corps avec vous.
    Non, non pas de
    Caucase.
    Amour et révérence le seul
    Sang d'une chair que l'on prend à genoux.
    L'épaule de
    Jésus, vous y mettrez la tête et
    Ses cheveux feront de l'ombre à votre cou laissez les agneaux d'or d'Apollon
    chez Admète il n'est qu'un seul agneau qui guérisse les fous.
    Cet agneau c'est un homme et cet homme c'est vous.

    Max JacobPoèmes d’Amour



La muraille entourant Avila

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