Mardi 22 Septembre 2015 : Zamora > Montamarta - 18,5 km |
Qui blesse... et blesse encore avec des mots de pierre Mais là... mais là, prodigieuses ou difformes, Hélas ! dans l'âpre monde où le deuil le rend blême, |
Les statues emblématiques de Zamora devant la Iglesia de San Juan de Puerta Nueva
On peut avoir quand même un beau lever de soleil au milieu de tous ces poteaux...
Le chardon s'embrase...
Aimer, c'est vivre l'existence depuis le cœur de l'autre
Dans un jardin privé, un Saint-Jacques Matamore en plein élan...
Et je retrouve ces longues pistes de la Plata très semblables à celles du Levante
Tiens ! Un pèlerin devant moi...
...et un autre derrière moi...
J'ai bavardé un moment avec ce berger qui était content de pouvoir échanger...
Déjà à Montamarta ! L'étape a été courte !
Accueilli par un âne au regard plein de tendresse...
2 Groupes de français avec lesquels j'ai partagé le dîner
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Lève le camp. Ils meurent tous de ne point vivre. Oh ! cependant, il est quand même aussi des hommes Poète, sois des leurs dans ta musique ardente. Sois tout ce que d'aucuns voudraient t'empêcher d'être. Non, ce n'est pas demain que se tairont les anges. Nul mieux que toi ne court du brin d'herbe à l'étoile ; Avec tes mots brandis au cœur loyal des choses, Aucun n'embrasse mieux les destins ou les mondes ; Tu nous connais si bien du feu de tes mains pleines ; Combien chez toi l'oiseau, le nuage et la foudre Toujours ! les nids fameux, l'abeille qui s'étonne, Mais tout à coup, mais tout à coup ce flot vacille. A terre, blême, éteint, le sommeil sur la joue, Poète, hélas ! il est bien tard ; à peine était-ce Nulle âme ne fendra les confins nus des songes. |
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En Mai 2008 au cours de la même étape