Dimanche 26 Août 2007 : Azambuja > Santarém (31,5 km)
Je commence le Chemin dans la brume le long de petits rios bordés de roseaux. Après la pluie tombée cette nuit, il y a une certaine fraîcheur. Le Chemin passe ensuite au milieu de champs de tomates qui s'étendent à perte de vue. Je manque une bifurcation et me retrouve en plein champ. La boue colle à mes souliers et je dois traverser une zone d'herbes hautes chargées de pluie pour rejoindre une petite route goudronnée qui me conduit au village de Reguengo où j'arrive trempé. Il y a une aire avec des bancs, de l'eau et des WC. Je fais sécher mes chaussures et change de chaussettes avant de continuer en marchant sur une digue qui protège les villages des crues du Tage tout proche. Il commence à faire chaud, le Chemin serpente au milieu des vignes et des champs de tomates. Il n'y a pas d'ombre. Je mange des tomates, du raisin et des figues. La chaleur s'accentue au fil des km, je bois de l'eau presque chaude, le chemin paraît interminable... Un peu plus loin, je renouvelle ma provision d'eau, je m'asperge pour tenir le coup sous la chaleur, il doit faire autour de 45° au soleil, je mange encore du raisin ce qui me donne la force de continuer, je suis quand même à la limite de l'épuisement... Enfin j'aperçois au loin sur la hauteur la ville de Santarém et le pont qui enjambe le Tage. Cela me donne du courage, je n'ai plus d'eau, heureusement j'arrive à une maison qui abrite une Société de Chasse où l'on me donne de l'eau fraîche ! C'est une bénédiction ! Il me reste la montée vers Santarém qui est assez épuisante en fin d'étape ! Je vais à la Casa de Misericordia qui n'accueille pas le dimanche (Bureaux fermés), alors je vais à nouveau chez les Bombeiros où je rencontre un pèlerin espagnol qui vient du sud du Portugal en bicyclette. Nous dînons ensemble après avoir fait une promenade autour des murailles qui dominent la ville d'où l'on a un magnifique panorama sur le Tage, et admiré la Porta do Sol. Chez les Bombeiros de Santarém, il n'y a pas de matelas au sol, seulement une épaisseur de couvertures et mon tapis de sol. Comme hier on a l'impression plus d'être toléré qu'accueilli, mais on ne s'en plaindra pas !! (1 coquille)
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