Vendredi 16 Août : Tours

 

    Extrait du Guide des Editions Lepère
    "Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle,
    la Via Turonensis, le chemin vers l'Atlantique"


    "C'est la halte majeure de Tours qui a donné son nom à la Via Turonensis.
    Evêché dès le IVe siècle, la ville est réputée pour le culte qu'on y rendait à son deuxième
    évêque, Martin (371-397). C'est entre 458 et 488 qu'une basilique remplacera la modeste
    chapelle érigée depuis 437 sur le tombeau du saint. Une abbaye bénédictine se constitue
    au VIIe siècle autour de la basilique, avant de se transformer en colllégiale au IXe siècle.
    Au Xe siècle, avec ses deux cents chanoines, elle abrite la communauté la plus importante
    du royaume. Aux abords de l'an mil, devant l'affluence des pèlerins, une basilique plus vaste
    est érigée. Au XIe siècle, la basilique est dotée, à l'instar des grandes églises de pèlerinage,
    d'un déambulatoire permettant d'optimiser la circulation autour du choeur et l'accès aux
    reliques. En 1562, les guerres de Religion portent un coup fatal au culte martinien :
    La basilique est saccagée, les reliques brûlées... Devenue paroissiale à la Révolution,
    la basilique Saint-Martin sert d'écurie, avant d'être rasée au XIXe siècle, puis reconstruite
    dans le style romano-bysantin à partir de 1886. De la collégiale romane subsistent
    aujourd'hui la tour de l'Horloge et la tour de Charlemagne..."

     



      Saint Martin, tu as parcouru
      les routes de l’Europe,
      tu as suivi le chemin de ton cœur
      en adhérant au Christ par la foi
      et en partageant ton manteau avec le pauvre
      par amour du Christ,
      tu as été un apôtre infatigable,
      parcourant la campagne gauloise
      pour annoncer l’Evangile du Christ
      et fonder les premières paroisses,
      tu as suivi le chemin de la vie éternelle
      et tu nous attends au ciel.

      Je me confie à ta prière
      au seuil de cette route que j’emprunte
      pour mieux te connaître
      et partager la foi qui t’animait,
      l’espérance qui te guidait,
      la charité qui te brûle
      aujourd’hui encore
      et pour toujours.

      Protège mes pas,
      conduis-moi au but par le Christ
      qui règne pour les siècles des siècles...

       




      J'arrive par le train à la gare de Tours venant de Toulon,
      via Paris. Je vais directement chez les soeurs bénédictines
      de Saint-Martin où je suis logé dans une sacristie avec
      un matelas au sol , en raison de travaux dans l'hôtellerie.

       


  
 La Basilique Saint-Martin

      
La Tour Charlemagne


Le tombeau de Saint-Martin dans la crypte de la Basilique


L'intérieur de la Basilique

Monument représentant Saint-Martin partageant son manteau avec un pauvre



      Après une rapide découverte de cette belle ville, je dîne chez les soeurs où je rencontre
      une pèlerine, Dominique , avec laquelle je partagerai quelques journées de pérégrination...

       


Hébergement chez les soeurs bénédictines de Saint-Martin :
 3 Coquilles

 


    "Couplets de la Rue Saint-Martin"

    Je n’aime plus la rue Saint-Martin
    Depuis qu’André Platard l’a quittée.
    Je n’aime plus la rue Saint-Martin,
    Je n’aime rien, pas même le vin.

    Je n’aime plus la rue Saint-Martin
    Depuis qu’André Platard l’a quittée.
    C’est mon ami, c’est mon copain.
    Nous partagions la chambre et le pain.
    Je n’aime plus la rue Saint-Martin.

    C’est mon ami, c’est mon copain.
    Il a disparu un matin,
    Ils l’ont emmené, on ne sait plus rien.
    On ne l’a plus revu dans la rue Saint-Martin.

    Pas la peine d’implorer les saints,
    Saints Merri, Jacques, Gervais et Martin,
    Pas même Valérien qui se cache sur la colline.
    Le temps passe, on ne sait rien.
    André Platard a quitté la rue Saint-Martin.


    Robert Desnos, États de veille, 1943
     

 

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