Mardi 6 Mai 2008 - Galisteo > Oliva de Plasencia (26 km) |
Je n'aime pas dormir quand ta figure habite, Je mourrai, tu vivras et c'est ce qui m'éveille! Quoi, ce timide oiseau replié par le songe Puisse durer toujours une si grande joie Léger, je suis léger sous cette tête lourde Cette tête coupée, allée en d'autres mondes, Ah ! je voudrais, gardant ton profil sur ma gorge,
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Je m'émerveille chaque jour des beaux levers de soleil sur ces immensités qui appellent à la méditation...
Eglise paroissiale de Carcaboso - Sanctuaire dédié à Saint Jacques
La région de l'Estrémadure autrefois sèche a vu l'établissement de gros réservoirs
("embalse" en espagnol) et de lacs afin d'irriguer les terres et les rendre plus productives.
La Dehesa est un milieu remarquable, où un pâturage extensif permet l'épanouissement de prairies fleuries sous le couvert ( bocager !! )
des chênes lièges et verts. De nombreux points d'eau sont présents ( cours d'eau , mare etc...).
Voici un oiseau de la Dehesa, l'infatigable Bruant Proyer omniprésent, il atteint des densités dingues
!
(Texte et photo ci-dessous empruntés au blog "L'envol des oiseaux")
Les plans d'eau attirent des espèces aquatiques et semi-aquatiques toute l'année.
L'Extrémadure supporte une des plus grandes diversités d'espèces nicheuses ou hivernantes en Europe.
On y retrouve des espèces dites méditerranéennes qui y résident ou y passent en migration
comme le Rollier d'Europe et le Guêpier d'Europe.
Les steppes demeurent un château-fort européen pour les outardes (bustards) et les gangas (sandgrouses),
tandis que les "dehesas" accueillent quelques 60.000 grues en hiver, en plus d'un bon nombre de Milan royal.
Pour ajouter la cerise sur le gâteau, des spécialités ibériques comme le Élanion blanc, le Martinet cafre
et le rare Aigle ibérique, une espèce considérée "en danger",
ont des populations en santé et sont plus faciles à observer ici.
(Texte emprunté au site "L'Estrémadure : Paradis des oiseaux")
Ce chêne-liège dénudé tel une sentinelle au bord du Chemin...
Le zoom m'a permis de ne pas trop m'approcher de ce taureau qui semble plutôt calme.
Mais on ne sait jamais !...
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Quand ta voix céleste prélude
Tu ne sais pas que mon oreille,
Tu ne sais pas que mon haleine
Et qu'enfin un autre poète,
Mais si l'astre des nuits se penche
Et si la source qui repousse
Ah! ta voix touchante et sublime
Tes gazouillements, ton murmure,
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