Mercredi 21 Août : Châtellerrault > Dissay - 18 km


    Extrait du Guide des Editions Lepère
    "Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle,
    la Via Turonensis, le chemin vers l'Atlantique"


    Voies de communication et chemins de pèlerinage :
    Le réseau routier médiéval reliait les bourgs, centres de la vie économique aux origines
    les plus diverses : Anciens Vici de l'époque gallo-romaine, Castra du haut Moyen-Age,

    agglomérations formées spontanément autour de châteaux, d'abbayes, de lieux de foire
    ou de pèlerinage, villes neuves artificiellement fondées. Ce réseau était composé de chemins
    peu ou pas entretenus, dont certains étaient qualifiés de grand-routes parce que le trafic

    à longue distance préférait les emprunter. En effet, une grand-route redevenait simple
    chemin dès lors que chevaux et charrettes s'en détournaient. Ainsi une route médiévale
    était-elle essentiellement l'endroit où l'on passait habituellement. La fréquentation d'un
    itinéraire dépendait alors de l'état de la voie, de la présence de franchissements
    (ponts, bacs...), des hébergements disponibles, des péages, des points commerciaux
    névralgiques, de l'existence d'une zone d'insécurité, de rumeurs d'épidémie...

    En considérant que l'état d'un chemin pouvait fluctuer, tout comme les courants commerciaux,
    on comprend que du Ve au XVIIIe siècle, les voies de communication aient constitué un
    réseau "vivant" en perpétuel changement, bien que de très grands itinéraires aient pu s'imposer.
    Il semble donc évident que des routes spécialement prévues pour les pèlerins n'aient jamais
    existé. Toutefois, force est de constater que les pèlerins constituaient un élément très important
    de la circulation routière. Ils choisissaient le trajet le plus court, le plus commode ou le plus sûr,
    et l'équipement hospitalier, voir hôtelier, s'est établi plus ou moins le long des itinéraires qu'ils
    suivaient le plus volontiers. Ainsi, bien que les pèlerins n'aient pas été les seuls sur la route,
    et que jamais aucun chemin ne leur ait été réservé, leur passage a certainement influencé l'essor
    de certaines routes par rapport à d'autres.
     


Le Mobil-Home au lever du jour


Un itinéraire fleuri et un beau lever de soleil...

     
La nature créatrice de belles formes et couleurs...

     
Festival celtique de... ?                                                           Site du Vieux Poitiers


Le Théâtre du Vieux Poitiers


Le Golf du Haut-Poitou

    
Dominique pèlerine au grand coeur !                                                     
 Le Château de Dissay
             


Le dîner à la Chambre d'Hôtes

 


      Après une nuit en pointillés à cause du passage des trains sur la ligne ferroviaire située à
      moins de 100m, on part avec Dominique au lever du jour. L'itinéraire se fait en partie sur
      une ancienne voie romaine. Le balisage est approximatif, entre GR, balisage St Jacques et
      Guide. On fait une pause au "Vieux Poitiers" site Gallo-Romain dominé par les vestiges
      d'une tour assez impressionnante. Le Chemin passe à proximité du lieu où
      Charles Martel
      vainquit les Maures en 732. Ensuite on longe le golf du Haut-Poitou avec une belle vue sur
      les "Green" et en arrière-fond sur un grand lac. C'est le lieu idéal pour s'arrêter et boire une bière !
      On arrive à Dissay vers 13h, il y a juste en face du château, une Auberge "L'auberge du Château".
      On demande si on peut déjeuner, on est mal reçu et c'est une fin de non-recevoir...On repart
      vraiment décontenancés... Je téléphone à Mme Billerot hôtesse de la chambre d'hôtes où on
      doit dormir. Elle nous accueille gentiment et nous propose de déjeuner ce qu'on accepte avec
      une satisfaction  non dissimulée...Ensuite, repos, sieste... L'étape s'est bien passée, mais comme
      hier, à mi-parcours, j'ai laissé mes chaussures pour continuer avec les sandales.
      Le dîner avec nos hôtes et 3 autres personnes est bien agréable accompagné de chants et de poèmes.
      t


Hébergement : Chambre d'Hôtes "Les vieux chênes"
Mme Catherine Billerot - 23 rue de Bellevue - Dissay
Bon accueil, Chambre individuelle, Cuisine Maison
4 coquilles

 


    Le ciel est, par-dessus le toit

    Le ciel est, par-dessus le toit,
    Si beau, si calme !
    Un arbre, par-dessus le toit,
    Berce sa palme.

    La cloche, dans le ciel qu'on voit,
    Doucement tinte.
    Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,
    Chante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
    Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
    Vient de la ville.

     Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
    Pleurant sans cesse,
    Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
    De ta jeunesse ?


    Il pleure dans mon coeur

    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville ;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur ?

    Ô bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits ! 
    Pour un coeur qui s'ennuie,
    Ô le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s'écoeure.
    Quoi ! nulle trahison ?...
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine

    Mon coeur a tant de peine !

    Paul Verlaine

 

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