Dimanche 2 Septembre 2012 :  Sainte-Foy-la-Grande > Saint-Ferme - 25 km

 


    De cet amour ardent je reste émerveillée

    Je reste émerveillée
    Du clapotis de l’eau
    Des oiseaux gazouilleurs
    Ces bonheurs de la terre
    Je reste émerveillée
    D’un amour
    Invincible
    Toujours présent

    Je reste émerveillée
    De cet amour
    Ardent
    Qui ne craint
    Ni le torrent du temps
    Ni l’hécatombe
    Des jours accumulés

    Dans mon miroir
    Défraîchi
    Je me souris encore
    Je reste émerveillée
    Rien n’y fait
    L’amour s’est implanté
    Une fois
    Pour toutes.
    De cet amour ardent je reste émerveillée.

    Andrée Chedid

    Poème offert par Andrée Chedid
    au
    Printemps des poètes 2007

 



Un beau décor matinal pour réjouir le cœur du pèlerin...


dont l'ombre le transforme en géant !


Je vais naviguer au milieu des vignes tout au long de cette journée

    






Une coopérative impressionnante





L''église des
Lèves-et-Thoumeyragues


Porche de Capelle


Eglise de
Caplong


Je longe ce beau sous-bois

     
A l'entrée de Pellegrue ce chien hargneux aboie sur mon passage, mais une clôture nous sépare, heureusement !


Les halles de
Pellegrue


Eglise Saint-André de Pellegrue (12ème siècle)


De beaux paysages m'entourent sur cette fin d'étape


L'arrivée sur
Saint-Ferme





L'arrière de l'abbaye


L'abbaye de Saint-Ferme


Au cours de cette étape on évolue entre les rives de la Dordogne
et celles de la Gironde dans un pays que l'on appelle "L'Entre-Deux-Mers".

Une grande partie du parcours se déroule au milieu des vignes.
Traversée de plusieurs villages :
Les Lèves-et-Thoumeyragues, Caplong et Pellegrue.

Dans ce département de la Gironde, il n'y a aucun balisage jacquaire.
Le Conseil Général a mis en place un balisage avec la coquille européenne
qui s'écarte largement du Chemin Historique, aussi il est conseillé de ne se fier
qu'aux indications du Guide de Monique Chassain.

 

 


Je sors de la ville vers 7h30 et il faut m'habituer à ne plus suivre de balises mais à me fier
seulement aux indications du Guide. Succession de petites routes, de chemins herbeux
entre les vignes. Le parcours est agréable et je marche souvent sur le côté des vignes
où il y a un espace couvert d'herbe qui est moins fatiguant pour les pieds que le goudron.
Il y a quantité de mirabelles, de prunes et de figues et j'en fais mon déjeuner !
C'est dimanche, il y a peu de circulation et j'emprunte quelques tronçons de la D672.
A Caplong, je me trompe d'itinéraire et je dois revenir sur mes pas pour retrouver le Chemin,
ce qui ajoute 1 kilomètre à l'étape...Ensuite, jusqu'à Pellegrue, c'est une suite de chemins
et de petites routes vicinales qui passent au milieu de fermes et de lieu-dit et qui
serpentent au milieu des vignes qui s'étendent à perte de vue. A l'entrée de Pellegrue,
je trouve un balisage au sol avec les coquilles en bronze (Emblême de la Voie de Vézelay).
Les cloches de l'église sonnent, c'est la fin d'un baptême et comme j'entre dans l'église,
je rencontre le prêtre avec lequel j'ai un échange très amical. Il n'y a pas de bar ouvert,
alors je continue le Chemin. Il reste 6 kilomètres jusqu'à La Ferme. Je perds le Chemin
après le kilomètre 20,1. J'arrive sur la D139 que je vais suivre jusqu'à la fin de l'étape.
J'arrive à Saint-Ferme à 16h, et après une première visite à l'Abbaye, je me rends
directement au refuge où je suis bien accueilli par un couple d'hospitaliers hollandais.
Après le temps de repos habituel, je retourne à l'église N.D. de la Nativité, je visite
aussi les bâtiments vestiges de l'Abbaye, je fais un tour dans le village avant de revenir
au refuge pour le dîner préparé par Marieke. Entre temps une pèlerine cycliste venant
des Hautes-Alpes est arrivée et elle se joint à nous pour le dîner.
 


Refuge pèlerin municipal Associatif "Voie de Vézelay"
Chemin de ronde
Accueil par un couple d'Hospitaliers Hollandais Marieke et Bert
Dîner préparé par leurs soins
4 coquilles

 

     

    L'Autre

    « Je est un autre. » Arthur R.

    À force de m’écrire
    Je me découvre un peu
    Je recherche l’Autre

    J’aperçois au loin
    La femme que j’ai été
    Je discerne ses gestes
    Je glisse sur ses défauts
    Je pénètre à l’intérieur
    D’une conscience évanouie
    J’explore son regard
    Comme ses nuits

    Je dépiste et dénude un ciel
    Sans réponse et sans voix
    Je parcours d’autres domaines
    J’invente mon langage
    Et m’évade en Poésie

    Retombée sur ma Terre
    J’y répète à voix basse
    Inventions et souvenirs

    À force de m’écrire
    Je me découvre un peu
    Et je retrouve l’Autre.

    Andrée Chedid

    Poème inédit commandé
    par le
    Printemps des Poètes 2008

 

 

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